Textes

Le vent.

Le vent, bourrasque d' opium, bercé par le bruissement des feuilles aux sommets des maux de la terre.
Symphonie planétaire aux courants multiples qui sillonne l' univers d' un hasard pragmatique.
Surprise méprisante du voyageur atrophié de son couvre chef, enlevé par une vertigineuse brise battante.
Alléchante caresse volatile, frisson ensorceleur de mille fleurs livrant leurs pétales à cette danse insaisissable.
Le vent, une main tendu jamais prise, malchanceuse, indécise qui vire à la va vite les va nues pied des vicissitudes de leur véhémente activité ;
Le vent qui vrille les voûtes célestes dispersant les étoiles d' un claquement capricieux.
Le vent de la st valentin, valeureux vautours , serviteur des amants venimeux, qui accélère le vacillement des vêtements de velours.
Le vent courant , le vent d' hiver.
Le vent violent, des courants d' air.
Le vent claqueur de porte, farceur plein de tour, coordinateur de la malice des heures, qui fracasse les façades déployées aux alentours.
Le vent, moteur incontrôlable des girouettes aux mille formes scrutant pour toujours l' impardonnable horizon qu'il déforme.
Le vent, prédateur traquant les nuages pour les dévisager en grimaces du paysage, se contorsionne à en faire peur.
Le vent, hésitant, plante parfois sur l' eau, les navires aux voiles désertées de leur insipide contenant.
Le vent, réveil matin des cadavres de verres, siffle des air sans fin à tous les goulots qui ne peuvent rien y faire.
Le vent, caravane des senteurs, véhicule à toute allure les odeurs les plus pures, droguant à jamais l'attentif voyageur.
Le vent le plus fort, kidnappeur d' épouvantails, spécialiste des cheveux en bataille, nous crache au visage les postillons de la mer du Nord.
Le vent certifie aussi les morts, les débarrassant de leurs âmes rouillées, si longtemps enfermées, leur offrant une ultime délivrance quand les cendres jaillissent le long des falaises grisées.
Pendant ce temps, des ventilateurs gaspillent leurs souffles pour des consommateur qui souffrent du temps.
Moi avant que je m' essouffle à parler de tout et du temps, je préfère abréger alors... bon vent.

Parallèlement

Aujourd’hui, pas de paquebot au départ de Paris, juste une pluie opaque qui paralyse les parapluies et les pas, pas paisibles des patineurs qui parcourent le paysage.
Parallèlement sur une place publique que les panneaux pas pratiques accaparent, une plume se déplace et se pose à pas de pouces, sur une plante qui s’ en perd en palabres et s‘ éparpille de ses pétales.
Parallèlement un papillon qui pleur ses pistils perdus dans la pollution d’ une planète qu’ on perturbe.
Parallèlement, l’ un puant la piquette, l’autre le Picon, en pleine partie de plaisir, deux piques assiette partage leurs passions, se planter sur un paillasson, et le pourrir d’ une paire de pieds comme deux pochtrons.
Parallèlement, pénard, y a papi qui se promène, qui se palpe le pif, puis
Sans parler, juste plaisant, présente ces pépites parfumées au politicards palpeurs de pince, palpeurs sans poigne,privatiseurs du pouvoir pour perpette! Alors papi il en profite il les empoigne mais parfois il pense que ces pas chair payé pour tous leurs profits de pic pickpocket empartousés.
Parallèlement, une planante princesse penchée sur une poussette
Plutôt perturbant pour le postier cette postures qui l’ emprisonne
Qui rend Plutôt perplexe ce pensionnaire de la patrie si près du peuple et du plumard que des déjà promises lui déplie proprement.
Pour ma part, je préfère partir loin des parallèles puérils du présent,
Être là juste pour vous et vous offrir un spectacle qui je l’ espère sera épatant.

Le père fouettard.

Esquisse d’ un matin ou souvenir du soir
Orgueil incertain et regret de l’ espoir
Le portrait ici peint dans une cage à cafard
Vous dévoile mon chagrin avec trois ans de retard.

Ce silencieux personnage, vieux jeu dans le regard
A la silhouette sans âge, et aux techniques de renard,
Enfonce dans notre paysage comme un coup de poignard,
Qui d’ un coup nous partage, nous plonge dans le brouillard.

Dans une main un pinceau, dans l’ autre son pochoir,
Avec quoi, plein de brio il nous cloître dans un placard,
Certes ce ne sont que des mots, mais il faut vraiment me croire,
Car il barbouille nos idéos et peinturlure nos devoirs.

Bientôt moutons pour pas finir clochards,
On n’ aura pas l‘ air con entassé sur nos trottoir,
Avant les chant de coton et maintenant l’ abattoir,
Travailler plus pour gagner plus, ben j’ aimerai bien l’ y voir.

Enfin, amis,camarades, ou tocards,
A la prochaine charade ne vous faîtes pas avoir,
Car d’un chaleureux pays, il nous laisse le blizzard,
Mais qui, le petit Nicolas ou bien le père fouettard?

Folle lumière.
Mais quelle est donc cette chose qui nous attire tant,
tentaculaire hypnose qui nous relie au temps
Cette poussière peu morose sait ce jouer du vent.
et libère en virtuose, les ombres du soleil levant.

Parfois vertigineuse ondulation,
parfois dangereuse et volupteuse passion
cette endormeuse de mauvais garçon
à dans ces bagages des charmes par millions.

Sous son réverbère bien qu'elle soit électrique,
Pardonnez mon vulgaire mais elle me file la trique
Pourtant son regard d' éclair n' a rien de sympathique.
Ce doit être une sorcière ou bien un personnage biblique

Quand la nuit assombrit les alentours
Un filet de brillance sourit de ces faisceaux glamours
tel un magma d' énergie, ce fouillis sans contour
ébloui notre folie sans épargner nos amours.

Les mystères de la lumière sont nombreux
Entre celle qui vient du ciel et celle qui sort du feu,
L' émotion n' est jamais la même quand elle se noie dans nos yeux.
elle peut être meurtrière ou simplement nous rendre heureux.